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Le point de non-retour avec l’Iran ?

Dernière mise à jour : 25 avr. 2023

Voilà des semaines que nous avions déjà écrit un article à ce sujet (lire ici ) . Or, de nombreux éléments nouveaux se sont ajoutés depuis. Et ces éléments viennent confirmer l’article écrit à la fin du mois d’août.


Premièrement, nous parlions de la possibilité qu’Israël attaque l’Iran et ses installations nucléaires. Ce plan d’attaque semble aujourd’hui privilégié par le gouvernement israélien puisque aucune avancée n’a été entreprise depuis lors dans les négociations sur le nucléaire entre les Etats-Unis, les pays européens et l’Iran. Dès à présent, le premier ministre israélien Bennett s’est rendu à Washington pour rencontrer l’administration Biden, au sujet de cette inquiétante fuite en avant iranienne.


Puis, cette semaine, il s’est rendu auprès de Poutine, sûrement pour obtenir son accord en cas d’attaques sur l’Iran et ses alliés. La réponse du tsarévitch a-t-elle été favorable à cette requête ?


Plus que jamais, l’Iran se prépare à une guerre au Moyen Orient. Des militaires ont été envoyés en Syrie pour renforcer le front syrien (milices pro-Iran, Hezbollah libanais…) face à Israël. Des efforts considérables d’armement ont été entrepris ces derniers mois par les Iraniens pour se renforcer. Des centaines de drones se sont ajoutés aux stocks déjà existants pour permettre à l’armée des ayatollahs d’espionner, de bombarder, voire d’exploser comme drone-suicide sur des cibles ennemies. Des nouveaux navires rapides, de type patrouilleurs, et des sous-marins ont été construits. Les systèmes de défense anti-aériens ont aussi été améliorés, tout comme les capacités de cyberguerre (guerre électronique).



L’Iran a aussi passé de gros contrats d’achats d’armes auprès de la Chine et de la Russie pour se renforcer. Des convois d’armes iraniens se sont acheminés vers la Syrie, le Liban et même Gaza pour renforcer tous les alliés de l’Iran en cas de confrontation avec Israël.


Un autre point non-négligeable : les récentes tensions en plein cœur de Beyrouth entre les chrétiens et les chiites alliés à l’Iran démontrent l’emprise de ces derniers (Hezbollah et son homologue chiite « Amal ») dans un Liban désormais aux mains de ces deux milices. Les chrétiens tentent tant bien que mal de ralentir cette prise de contrôle, mais ils sont déjà largement dépassés par les capacités des chiites (Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah parlait de 100 000 miliciens du Hezbollah surarmés, bien qu’en réalité le nombre réel se situe plutôt autour des 40 000). Il n’empêche, le Hezbollah et Amal font régner la terreur sur le pays et les dernières tensions faisaient d’ailleurs suite aux menaces de mort proférées par le Hezbollah contre le juge Bitar, en charge de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, alors que tout semble indiquer que le Hezbollah est le vrai coupable de cette explosion qui a ravagé la capitale.


Deuxièmement, l’Iran s’est lancé dans une fuite en avant vers l’acquisition d’armes atomiques. Les négociations pour un contrôle des activités nucléaires de l’Iran sont au point mort, car l’Iran refuse constamment d’accéder aux requêtes des occidentaux ou les accepte sans jamais les mettre en pratique. Le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) responsable de la surveillance des activités nucléaires de l’Iran, s’est récemment plaint que l’Iran n'affichait aucune transparence sur ses activités. Les caméras de plusieurs usines nucléaires sont ainsi restées éteintes pendant des mois, ce qui empêche les occidentaux de savoir réellement ce qui se passe dans les usines d’Iran.


Il ne faut pas se leurrer : si Trump s’est retiré de l’accord en 2018, c’était justement à cause de cette mauvaise foi des Iraniens, qui faisaient semblant de coopérer tout en continuant à produire du nucléaire dans le dos des inspecteurs internationaux.


Une analyse très sérieuse d’experts internationaux sur le nucléaire, écrite au mois de septembre, déclarait que l’Iran serait en possession d’un stock d’uranium enrichi suffisant pour faire une bombe d’ici un mois. Nous sommes désormais fin octobre ; la conclusion est la suivante : l’Iran serait en possession dès à présent d’assez de matière nucléaire pour faire une bombe !


Cela ne veut pas dire que les Iraniens possède une bombe car il faut d’abord faire des tests, être capable de créer l’arme en elle-même (la bombe) à partir de technologies militaires ET nucléaires. Néanmoins, cela indique qu’un point de non-retour a peut-être été franchi.


Ceci est d'autant plus grave que personne ne connaît réellement les capacités iraniennes dans ce domaine, que nous savons que l’Iran possède de nombreux scientifiques de haut niveau et que le pays peut compter sur l’aide de la Corée du Nord qui possède déjà des armes atomiques...

On peut voir très clairement que l’Iran est loin de vouloir retourner à la table des négociations, car les avancées sont trop grandes pour être stoppées si près du but. De son côté, l’administration Biden ne met pas de pression suffisante pour inquiéter les Iraniens. C’est pour cette raison que l’option militaire est désormais prioritaire pour le gouvernement israélien, du fait de l’échec des avancées diplomatiques des USA et des occidentaux.


Troisièmement, la situation chauffe entre l’Iran, Israël et même les Etats-Unis. Israël a frappé de nombreuses bases de l’Iran en Syrie, ces derniers jours. Les frappes ont créé d’énormes dégâts pour les alliés de l’Iran en Syrie (milices irakiennes, syriennes, libanaises…). A noter, les systèmes de défense anti-aériens gérés par les soldats russes en Syrie sont restés inactifs... En réponse aux attaques israéliennes, l’Iran a attaqué une grande base américaine située en Syrie, à la frontière avec la Jordanie (Al-Tanf). La raison ? L’Iran veut pousser les Etats-Unis à se retirer de Syrie et d’Irak, comme les Américains se sont retirés précipitamment d’Afghanistan. Bien sûr, l’Iran n’a pas attaqué directement les USA en Syrie mais les Iraniens ont utilisé leurs milices alliées dans la région pour cela.


Israël possède des capacités militaires très avancées qui permettraient de contrer en partie les attaques de missiles des Iraniens et leurs alliés. Mais ce ne sera pas suffisant. Les quantités d’armes entre les mains des Iraniens et leurs alliés sont tellement grandes qu’une défense militaire ne saurait être suffisante.


Même la protection de l’allié (bien que l’administration Biden soit bien moins amicale envers Israël) ne permettra pas de résister à une coalition anti-israélienne (Ezéchiel 38-39).


Plus que jamais, la seule protection d’Israël est l’Eternel des armées, le Seigneur. Plus que jamais nous nous approchons de ce jour où Dieu arrêtera les armées qui monteront contre Jérusalem sur le mont des oliviers, où Jésus posera les pieds dans ses habits de jugement, pour trier le bon grain de l’ivraie et renverser les puissances de l’Antichrist déjà à l’œuvre (selon les paroles de Jean : « Petits enfants, c'est la dernière heure. Vous avez appris que l'Antichrist vient. Or, déjà maintenant, il y a plusieurs antichrists ; par là nous reconnaissons que c'est la dernière heure. » (1 Jean 2 v 18).


Nous nous approchons de ce jour glorieux, qui sera pour nous une délivrance et un jour de détresse pour les méchants qui ont méprisé le Messie.


Ces nouvelles ne doivent pas nous inquiéter mais au contraire, nous encourager à tenir ferme et à attendre cette délivrance.


"La fin de toute chose est proche. […] Réjouissez-vous de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse quand sa gloire paraîtra. » (Pierre 4 v 7 puis v 13).


Comme disaient les premiers chrétiens dans leur liturgie : « Périsse ce monde et vienne Ton royaume ».


Maranatha, viens Seigneur Jésus. Que Ta Parole s’accomplisse.





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