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Attaque imminente d’Israël sur l’Iran ?

A la fin du mois de juillet, Benny Gantz, le ministre de la défense israélien a déclaré que la république islamique d’Iran n’était plus qu’à 10 semaines de l’obtention de la bombe nucléaire. Cette déclaration est passée quasiment inaperçue alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’Afghanistan et la crise du Covid.

Pourtant, pour nous chrétiens, les événements du Moyen-Orient sont d’une importance primordiale. Les prophètes Ezéchiel et Zacharie, entre autres, ont annoncé l’embrasement de la région avant la venue du Messie dans sa gloire, lors de ce que l’on appelle la « guerre de Gog ». Cette guerre de Gog a donné lieu à plusieurs interprétations, mais ce qui semble assez clair dans cet événement concerne les acteurs impliqués. On y retrouve notamment la Perse, l’Iran actuel, et le « grand pays du nord », la Russie.


Or, ces derniers jours, le pays de Vladimir Poutine vient de changer radicalement de politique au niveau du Moyen-Orient. Jusqu’à présent, les Russes laissaient les Israéliens attaquer les Iraniens et leurs alliés en Syrie sans interférer dans cette guerre de l’ombre (on estime que plusieurs milliers d’Iraniens et de miliciens pro-Iran ont perdu la vie dans ces affrontements peu médiatisés).


Pour la Russie, la Syrie est importante pour son influence dans la région et pour sa position de grande puissance énergétique, dans le grand échiquier mondial de la géopolitique. Si l’Iran est un allié de la Russie, les Russes ont des intérêts divergents des Iraniens. La Russie souhaite pacifier au plus vite la Syrie pour reconstruire le pays en gagnant de l’influence sur celui-ci, tandis que les Iraniens veulent armer le Hezbollah et les milices pro-Iran de la région, pour attaquer Israël. Les Israéliens attaquaient de manière régulière les Iraniens en Syrie, avec le consentement tacite des Russes et de Poutine, avec qui Netanyahou avait réussi à tisser des liens solides.


Désormais, le nouveau gouvernement gauchisant israélien vient de tout balayer d’un revers de main. Le gouvernement a annoncé se plier inconditionnellement aux Américains démocrates, dont la politique étrangère est une faillite depuis l’arrivée de Joe Biden au sommet de l’état.


Le retrait en catastrophe des Américains d’Afghanistan est perçu comme un désastre sécuritaire et diplomatique pour la plus grande puissance du monde (pour combien de temps encore ?). Les adversaires des Etats-Unis profitent de cette faiblesse pour se renforcer et combler le vide laissé par les Américains. Déjà, les Russes ont enjoint les Israéliens de ne plus bombarder de cibles iraniennes en Syrie sous peine de conséquences militaires… Cela laisse deux choix aussi mauvais l’un que l’autre à Israël : soit Tsahal continue de frapper les Iraniens en Syrie et s’exposera alors à une hostilité grandissante et dangereuse des Russes, soit Tsahal arrête de bombarder en Syrie et laisse le bloc pro-Iran s’armer dangereusement à ses portes (missiles très précis du Hezbollah, des milices syriennes …).


Ce qui s’est produit lors du double mandat d’Obama se réalise à nouveau. Et les alliés des Américains s’inquiètent de la tournure des événements. D’autant que pour le moment, les Israéliens n’ont pas reçu le soutien des Américains pour attaquer les installations nucléaires iraniennes. En effet, les Etats-Unis privilégient la technique de l’autruche consistant à croire, contre toute logique possible, que les fanatiques Iraniens accepteront un accord diplomatique (dont ils se moquent éperdument depuis 2015…). Un nouveau président vient d’être « élu » en Iran (très démocratiquement, vous vous en doutez…) : Ebrahim Raissi, alias le « bourreau de Téhéran », impliqué dans l’exécution de plus de 5000 personnes dans les années 80…


Les négociations de Biden avec l’Iran au sujet du nucléaire sont au point mort. Chaque fois que les Etats-Unis concèdent quelque chose aux ayatollahs, ceux-ci réclament davantage, tout en sachant que le temps leur est favorable et que dans deux mois, désormais, ils n’auront même plus besoin de négocier et de se montrer faussement « modérés ».


Pour résumer brièvement cet imbroglio géopolitique :


· L’Iran n’est plus qu’à quelques semaines de la bombe et Israël doit réagir, sinon son existence sera menacée.


· La Russie interdit désormais à Israël de bombarder les Iraniens en Syrie sous peine de représailles.


· Israël ne peut laisser l’Iran acquérir l’arme nucléaire. Israël ne peut bombarder les Iraniens en Syrie sans risquer de provoquer un conflit avec les Russes, ni laisser les Iraniens et leurs alliés se renforcer militairement jusqu’au sud Liban. Or, le gouvernement « du changement » de Naftali Bennett paraît peu à même de gérer une telle tension diplomatico-militaire.


· La politique étrangère des Etats-Unis au Moyen-Orient tourne au chaos, comme lors des années Obama. Une Amérique faible profite à ses adversaires, la géopolitique ayant horreur du vide…


Pour finir, il est intéressant de constater que, lors de la guerre de Gog, un bloc semble faire front avec Israël, sans pour autant s’impliquer énormément aux côtés de son allié. Dans ce bloc, on retrouve les pays occidentaux (dont sûrement les Etats-Unis), les pays du Golfe et l’Arabie.


A ce jour, tout est en place pour le grand déroulement final. L’Histoire récente l’a montré avec l’élection de Trump, l’ouverture de cet événement final qu’est la guerre de Gog peut être retardé par des manœuvres diplomatiques et l’on ne peut être certain de ce dont l’avenir sera fait. Néanmoins, en tant que chrétiens, la Parole de Dieu nous donne des indices qui nous permettent de voir à quel point nous sommes dans ces temps de la fin annoncés par les prophètes et le Messie Jésus.


" En ce jour-là, le jour où Gog marchera contre la terre d'Israël, dit le Seigneur, l'Éternel, La fureur me montera dans les narines." (Ezéchiel 38 v 18)


" Je manifesterai ma grandeur et ma sainteté, Je me ferai connaître aux yeux de la multitude des nations, Et elles sauront que je suis l'Éternel." (Ezéchiel 38 v 23)



(PS : coïncidence ou non, dans une des dernières vidéos que nous avons mises sur la chaîne Youtube, "l'Olivier d'Israël", https://youtu.be/5HilRoxM_z0 (entre 1h 01 et 1h 06), notre grand-père répondait à une question concernant les accords de Vienne entre les pays occidentaux et l'Iran, autorisant l'Iran à poursuivre son programme nucléaire si les Iraniens en font un usage strictement civil. Sachant que l'accord a été complètement bafoué par les Iraniens...

La situation actuelle est la même exactement, voire pire. Et nous nous retrouvons dans un nouveau scénario semblable aux accords de Munich de 1938 (France et Grande-Bretagne qui ferment les yeux sur les agissements d'Hitler en Europe centrale, au prétexte de maintenir une paix avec l'Allemagne. Vous connaissez la suite de l'Histoire, dès 1939 et 1940...)

Ebrahim Raissi, le "boucher de Téhéran", nouveau président de la république islamique d'Iran

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