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Voici venu le temps des grands jugements de Dieu

Dernière mise à jour : 25 avr. 2023

A l'heure où j'écris ces lignes, la France est toute entière traumatisée par les attentats à répétition qui ensanglantent notre pays depuis 48 heures.

Analyser les événements à chaud est certes difficile, néanmoins je souhaite partager quelques réflexions et interrogations avec nos lecteurs.


Il y a longtemps de cela, en 1977, après le décès du pasteur Kofsmann de Jérusalem, le comité de ce qui était alors la revue "Shalom" m'avait demandé de reprendre la suite du journal. C'est ainsi que j'entrepris ma première enquête journalistique en Israël.

Alors que je roulais vers Paris pour prendre l'avion qui devait m'emmener à Tel-Aviv, soudain une pensée s'imposa à moi d'une manière que j'ai fort peu connue dans mon existence.

C'était une réflexion sur notre génération, celle des enfants nés après la deuxième guerre mondiale, que l'on a appelée la "génération du baby boom". A l'inverse de nos pères, nous n'avons pas connu les horreurs de cette terrible époque et même si nos premières années ont été marquées par ce que l'on a appelé les "guerres de l'après-guerre" (guerre froide, guerre d'Indochine, guerre d'Algérie...), ces événements n'ont pas eu de véritable incidence sur notre vie quotidienne.


Puis, nous avons connu les "30 glorieuses", c'est-à-dire un essor économique, technologique, scientifique sans précédent dans l'histoire, qui a entraîné pour notre génération une qualité de vie qu'aucune génération avant nous n'a connue. Nous avons vécu dans un confort exceptionnel par rapport aux générations qui nous ont précédées, de sorte que l'on peut dire que sur le plan matériel, nous sommes la génération la plus privilégiée de l'histoire. Même le Roi Soleil, dans toute sa grandeur, n'a pas vécu dans le luxe que nous avons connu ! Une partie de ces bienfaits provenait de ce que, depuis 1948, la France avait été l'amie privilégiée du jeune état d'Israël.



Or, qu'avons-nous fait de ces privilèges ? La réponse est en relation avec deux dates. La première est 1967. La "guerre des six jours" marqua en effet un tournant décisif et irréversible dans la politique Moyen-Orientale de la France. A la suite du conflit, le Général De Gaulle et après lui tous ses successeurs, sans exception, tant de droite que de gauche, abandonnèrent l'alliance avec Israël au profit d'une alliance contre-nature avec les états arabes, même les plus extrémistes et les plus fanatiques.


La deuxième date est mai 1968, où la génération privilégiée du baby boom s'éleva et se révolta contre toutes les valeurs qui avaient fait la grandeur de la civilisation occidentale, et notamment contre Dieu. Ce fut la révolution culturelle qui entraina l'émergence d'une société entièrement nouvelle d'où toute transcendance, toute morale, toute notion de vérité même et bien entendu d'absolu étaient chassées. "Interdit d'interdire", tout était donc permis, envisageable, possible, puisque plus rien n'avait de valeur en soi. La seule valeur qui subsista fut le péché qui déferla comme une vague de boue, vague après vague, jusqu'à tout submerger. On assista à ce que le regretté professeur Jacques Ellul appela la "démocratisation du péché".

Selon l'expression de Valery Giscard d'Estaing, il fallait que les lois et les institutions suivent l'évolution des mœurs. Les pires aberrations furent légalisées : à commencer par l'avortement, le divorce facile, la pilule aux jeunes filles mineures sans l'autorisation des parents etc.


Depuis cette date fatidique de mai 1968, le pays s'enfonça lentement dans l'abîme. Lentement, parce que Dieu lui donnait du temps, espérant un sursaut et une repentance. Dans ces mêmes années 70, Dieu suscita au sein de toutes les églises le "réveil charismatique" qui fut en quelque sorte une dernière chance et un ultime appel de sa grâce.


En quelques décennies, la génération des "baby boomeurs", génération la plus privilégiée de toute l'histoire, devint également la génération la plus pécheresse de l'histoire, à faire pâlir les générations de Sodome et de Noé.

C'est alors que dans la voiture qui me conduisait à l'aéroport, à l'occasion de cette première enquête en Israël, s'imposa cette pensée : "Comment cette génération, à la fois la plus privilégiée de l'histoire humaine, mais aussi une des plus pécheresses, échapperait-elle au jugement de Dieu ?" Je fus alors convaincu que cette génération ne passerait pas sans qu'elle ne connaisse des choses terribles, à moins qu'elle ne se repente.


Je gardai ces choses soigneusement pour moi, conscient qu'en faire état me vaudrait sûrement d'être mal compris. Plus tard, le regretté David Wilkerson devait faire une analyse semblable et peu avant l'affaire des "twin towers" du 11 septembre 2001, il avait publiquement déclaré "Si Dieu ne juge pas cette génération perverse, il faut qu'il ressuscite la génération de Sodome". Peu de temps après, le drame des twin towers se produisait...


Lorsque nous lisons l'Ecriture, nous constatons que pour châtier son peuple infidèle, Dieu utilise des "peuples barbares", Esaïe 10 v 5 : "Malheur à l'Assyrien, bâton de ma colère. La massue dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur. Je le lâche contre une nation impie, je le lâche contre le peuple qui m'irrite..."


Dans ces mêmes années où apparut ce que le grand philosophe chrétien danois Kirkegard appelait déjà de son temps "une génération plus que perverse", apparaissaient les premiers éléments du jugement divin ; d'aucuns ont dit que Dieu aveugle les yeux de ceux qu'il veut perdre. Ainsi, après la guerre de 1973, dite "Guerre du Kippour", pour des raisons économiques et financières, puis idéologiques, les dirigeants européens renforcèrent leurs liens avec le monde arabe, au point d'en devenir otages.


Ce furent les accords Eurabia, dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes. Ces accords stipulaient entre autre chose "l'immigration illimitée des peuples appartenant au monde arabe".

C'est ainsi que des millions d'arabes vinrent s'établir en Europe, tout en refusant de s'intégrer. Cette migration est une des plus importantes de toute l'histoire humaine.

Qu'on nous comprenne bien, nous ne prétendons nullement que les peuples arabes sont des peuples barbares. D'ailleurs, une de nos grandes joies est de voir l'esprit du Seigneur se répandre sur ces peuples, de sorte que nombreux sont ceux qui, même dans les pays les plus fermés, se tournent vers Jésus et l'évangile et deviennent alors les meilleurs chrétiens du monde, capables de verser leur sang pour le témoignage de Jésus-Christ et surpassant en zèle et consécration la plupart des chrétiens d'Occident.


Mais l'élément mortifère qui est source de nos problèmes, c'est l'Islam, une religion antichristique par essence qui, d'ailleurs, selon un dominicain, grand spécialiste de l'Islam, au sein duquel il a passé la majeure partie de son existence, n'est pas une religion mais une idéologie guerrière.


Contrairement à ce qu'affirment nos dirigeants, relayés en cela par leurs serviles laquais que sont les grands médias, l'islam n'est pas une religion d'amour et de tolérance, mais de violence et de haine. Il s'agit de gagner le monde entier à la doctrine de Mahomet, à la pointe de l'épée, s'il le faut. Comme le dit la devise du prophète "Dar el Islam bi saëf" (le règne de l'islam se répand par le glaive). Le non-croyant, selon la conception musulmane, n'a pas même droit à la vie s'il refuse l'Islam et il peut donc être tué sans que ses meurtriers ne s'en rendent coupables.

Nous ne prétendons pas que nombre de musulmans adoptent cette idéologie et ne professent pas un islam modéré, néanmoins la doctrine officielle du Coran est celle que nous venons d'exposer brièvement et c'est cela qui nourrit l'extrémisme islamique.




Il y a déjà nombre d'années de cela, un chercheur américain du nom de Samuel Huntington avait écrit un livre qui fit scandale en son temps et qui s'intitulait "le choc des civilisations", où il développait l'idée qu'entre l'Islam et l'Occident, un conflit était inévitable. Ce livre souleva un tollé de la part de tous les bien-pensants qui voulaient jouir sans entrave et professer un pacifisme inconditionnel. Néanmoins, les signes de l'orage s'amoncelaient à l'horizon et, comme le dit le proverbe "il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".


Ce fut d'abord l'horrible guerre civile du Liban de 1975 à 1986. J'ai eu l'occasion d'effectuer dans ce pays plusieurs enquêtes pour notre revue. Chaque fois, les chrétiens du Liban m'interpellèrent en tant que français, en disant "Pourquoi nous avez-vous abandonnés ? (au 19e siècle, la France avait sauvé les chrétiens libanais d'un génocide qui les menaçait). Ne vous rendez-vous pas compte, vous les français, que ce qui nous arrive aujourd'hui risque de vous arriver d'ici quelques temps ?"

Je me souviens également de cette réflexion d'un haut fonctionnaire israélien qui, devant des mesures de sécurité draconiennes que l'Etat juif avaient prises à la suite de la première intifada et dont je m'offusquais, me répondit : "N'oubliez pas qu'Israël est un pays en guerre, tandis que vous en France, vous ne l'êtes pas... du moins pas encore !"


Cette réflexion m'avait glacé le sang...


Le fond du gouffre fut atteint, il y a peu, dans notre pays, avec la législation sur le "mariage pour tous". Comme j'ai eu l'occasion de le dire et de l'écrire, le point de non-retour était alors atteint, selon ce que Paul écrit en Romains 1 v.24-32 où, à trois reprises on trouve "C'est pourquoi Dieu LES A LIVRES à leurs sens réprouvés... pour qu'ils commettent des choses abominables, femme avec femme et homme avec homme... et bien qu'ils connaissent le juste jugement de Dieu sur ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font" (c'est à dire, ils en font la promotion, comme c'est le cas avec la théorie du genre qui est enseignée à nos enfants dès leur plus jeune âge).


A ce sujet, j'ai eu l'occasion de dire et d'écrire : il n'est pas question de dire que le jugement de Dieu vient, parce que ce jugement est déjà là ! Le fait qu'on nous impose de telles abominations est déjà en soi un jugement, selon ce texte de Paul et nous allons voir dans les temps à venir, ce jugement qui est déjà sur nous, déployer ses différentes facettes. Les événements actuels ne seraient-ils pas les premières manifestations de ces conséquences ? L'avenir nous le dira bientôt !



Face à cette situation, que faut-il faire ?


Logiquement, il est trop tard, mais avec Dieu, rien n'est jamais fixé d'avance !

Alors que le jugement sur Ninive avait été prononcé par Dieu d'une manière irrémédiable, le roi de Ninive avait lancé un appel solennel à tout son peuple pour qu'il se repente en disant : "Qui sait si Dieu ne reviendra pas sur sa décision ?". Ce qui fut le cas, puisque Ninive fut épargnée, contre toute attente. De même, lors de la catastrophe des sauterelles évoquées dans le livre du prophète Joël et qui représente aussi l'invasion d'une formidable armée, le prophète déclare "Maintenant encore, dit le Seigneur, revenez à moi de tout votre coeur... Qui sait si Dieu ne reviendra pas (sur sa décision) ?"


Contrairement à ce qui se passa à Ninive, Dieu ne revint pas entièrement sur sa décision, mais la catastrophe fut limitée et transformée de malédiction en bénédiction. Enfin, l'affaire de Sodome nous montre que s'il y avait eu dix justes dans la ville, elle n'aurait pas été détruite.


Lors de l'affaire du "mariage pour tous", des centaines de milliers de personnes, principalement des chrétiens, descendirent dans la rue pour protester contre ce projet. Cette réaction du peuple français unique en Europe, et qui déconcerta les autorités, ne serait-elle pas l'émergence de ces dix justes ? Je suis persuadé que Dieu a vu cela et en a tenu compte. Cela ne veut pas forcément dire que tout nous sera épargné, mais peut-être que, comme à l'époque de Joël, Dieu limitera la rigueur de ses jugements à cause de ces "dix justes"...


Néanmoins, la situation actuelle nous montre qu'il s'agit de ne pas se relâcher. Dieu attend de tous les chrétiens de ce pays un grand mouvement de repentance et de retour à Lui. C'est un appel à une reconsécration solennelle, à une purification et à une sanctification, une séparation de tout ce que Dieu condamne dans Sa Parole, de l'esprit du siècle qui, insidieusement a pénétré dans la vie de bien des enfants de Dieu et de bien des églises. Comme le disait autrefois le prophète Esaïe à Israël lors de l'invasion assyrienne évoquée plus haut : "A la loi et au témoignage, sinon il n'y aura pas d'aurore pour le peuple !"


L'heure est grave, très grave ; il est tard pour réagir, très tard, trop tard peut-être, Dieu seul le sait ! Mais comme nous ne le savons pas, maintenant encore RETOURNONS A L'ETERNEL, AVEC DES PLEURS ET DES SUPPLICATIONS. DECHIRONS NOS COEURS ET NON PAS NOS VETEMENTS... QUI SAIT ? Ce qui pourra alors se produire et si Dieu ne se laissera pas toucher et fléchir encore.


Et s'il était vraiment trop tard, même alors il conviendrait de se réjouir, car ce serait le signe que notre délivrance est proche ! Toute la Bible nous enseigne que le jugement des méchants est la condition de la délivrance des justes.

D'aucuns pourront dire : "Pourquoi ces jugements seraient-ils les derniers ? D'autres générations avant nous ont aussi pensé qu'elles vivaient les derniers temps, or il n'en fut rien. Qu'est-ce qui nous garantit que nous ne faisons pas la même erreur ?" La réponse tient en un mot : ISRAEL !


Le peuple de Dieu est aujourd'hui au centre du drame que nous vivons. Il est en première ligne, ce qui n'était pas le cas des générations passées. Le récent débat à l'ONU pour la création, sans l'accord d'Israël, d'un état palestinien qui, sans garanties de sécurité, serait un péril mortel pour Israël, débat dans lequel une fois de plus, la France s'illustra par son cynisme, nous montre, si l'on en doutait encore, que les prophéties de la fin sont en marche et que le dénouement est proche. Dieu soit béni !


Si nous nous trouvions vraiment dans la dernière ligne droite, ce temps ne pourrait être que de courte durée, car comme l'a dit Jésus, à cause des élus, ces jours seraient abrégés. Aussi, celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.


Quels que soient les sombres nuages qui masquent notre horizon, avec les yeux de la foi et à la lumière de la Parole divine, nous pouvons déjà voir poindre les premiers rayons du Soleil de justice qui se lève à l'horizon et dans les rayons duquel sera la guérison.





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