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Fin de la crise politique en Israël ?

Dernière mise à jour : 25 avr. 2023

Cette semaine, les Israéliens se rendaient aux urnes pour la cinquième fois depuis 2018, pour choisir les députés de la Knesset et par extension, le gouvernement israélien.

Depuis 2018, l’instabilité politique est chronique, sur fond d’une guerre d’égos plus que de grands débats sur des thèmes sociétaux, sécuritaires et économiques.


Netanyahou faisait alors face à un regroupement d’un bloc de partis dont le leitmotiv était « Tout sauf Bibi (surnom de Netanyahou) ». Rien d’autre n’unissait ces partis allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, si ce n’est cette haine du premier ministre de l’époque. Ce bloc anti-Bibi pouvait également compter sur le soutien de la presse mainstream israélienne, largement de gauche, pour alimenter les critiques envers Netanyahou, en l’accusant, notamment, de corruption.


Pour conséquence, ce bloc hétéroclite a fini par s’imposer et par écarter (momentanément) Netanyahou de la direction du pays.

Mais une fois au pouvoir, ce nouveau gouvernement « du changement » a montré son vrai visage. Nous avons, à plusieurs reprises, consacré des articles sur ce gouvernement et sa politique plus que contestable, anti religieuse, woke, favorable aux musulmans et faible envers une administration Biden (devrais-je dire Obama, vu l’état avancé de sénilité du président américain ?) …


La dérive à gauche du gouvernement israélien découlait, notamment, de la faiblesse des partis de droite anti Netanyahou, qui ont perdu la crédibilité de leurs électeurs en cédant continuellement à la majorité de gauche au sein du gouvernement.

Aussi, ces partis de droite se sont aliénés leurs électeurs en faisant l’inverse de leurs promesses électorales en échange d’une place au gouvernement.


Ainsi, tel Esaü qui vendit son droit d’aînesse pour un plat de pois chiches, Bennett a tourné le dos aux valeurs de son parti et son programme pour obtenir quelques mois à la tête de l’état en tant que premier ministre d’un gouvernement dirigé par la gauche.

Bennett était alors à la tête d’un parti sioniste religieux, dont le cœur des promesses électorales consistait à défendre les Juifs implantés en Judée-Samarie (Territoires palestiniens), le patriotisme et la religion juive. Tout l’opposé des « alliés » de circonstance du gouvernement de gauche.




Mardi dernier, les Israéliens se sont rendus aux urnes de manière massive (participation de 71% !) dans l’espoir de retrouver une stabilité gouvernementale perdue depuis 2018. Pour se faire, les résultats sont sans appel et placent les partis de droite largement en tête, notamment le Likoud de Netanyahou, qui arrive en première position avec 31 sièges de députés (sur 120, résultats non-définitifs).


Avec des résultats très bons, également, pour les sionistes religieux de Smotrich et Ben Gvir (14 sièges) et les partis orthodoxes, la coalition de droite autour de Netanyahou atteint (pour l’instant) 64 sièges, ce qui est largement suffisant pour former une coalition gouvernementale (60 députés).



Netanyahou devrait ainsi revenir au pouvoir. Les résultats démontrent également que la population n’a pas trouvé les chefs d’accusation envers Bibi recevables, lors de son procès, alors que la justice s’empêtre dans des dossiers qui semblent se dégonfler à vue d’œil et dont le seul intérêt était de salir la réputation de Netanyahou lorsqu’il était encore Premier ministre, afin de la faire chuter (ce qui a été une réussite de ce point de vue).


Les résultats confirment, par ailleurs, la chute de la gauche, malgré un score important pour le parti du Premier ministre actuel de centre-gauche Yaïr Lapid (24 sièges). En outre, les résultats médiocres des partis arabes découlent des scissions qui ont divisé le camp arabe, qui avait obtenu un résultat incroyable de 15 sièges lors des précédentes élections. Cela avait permis au parti arabe unifié de peser sur les décisions gouvernementales.




En comparaison, les orthodoxes ont obtenu le score historique de 20 sièges (8 et 12) dans un élan électoral qui s’explique par les attaques à répétition du ministre des Finances, le très anti religieux Lieberman, à l’origine de la crise politique de ces dernières années.


En conclusion, nous pouvons dire que la période d’instabilité politique en Israël touche enfin à sa fin. Les Israéliens vont pouvoir à nouveau compter sur un gouvernement uni et cohérent, pesant dans les affaires politiques nationales et internationales. Dans un contexte mondial très brûlant, retrouver de la stabilité et pouvoir compter sur une diplomatie à nouveau forte, facilitera la position d’Israël sur la scène internationale. Les élections de mi-mandat, aux Etats-Unis, pourraient d’ailleurs voir la victoire des Républicains, ce qui renouerait à nouveau le lien entre Israël et les Etats-Unis, largement dégradé ces dernières années.


Par ailleurs, alors que l’Iran menace de s’attaquer à l’Arabie Saoudite, Israël doit plus que jamais pouvoir compter sur des alliés forts dans sa lutte avec l’Iran. A la faveur de la guerre en Ukraine, nous voyons les liens se renforcer entre l’Iran et la Russie, voire avec la Turquie, pays incontournables de la coalition de Magog montant contre Israël (Ez 38-39).


Le monde est au bord de l’embrasement, sous les coups de boutoir des élites mondialistes. Dans ce contexte, les élections « démocratiques » n’échappent pas au contrôle des élites qui y imposent leurs candidats avec brio. Inutile de faire ici la liste complète des protégés, jeunes et fringants, issus du forum économique mondial (Zelensky, Macron, récemment Meloni ou encore Sunak) placés pour faire avancer l’agenda vers le monde anti christique.


Inutile, également, de vous rappeler que le combat droite-gauche n’existe quasiment plus que pour amuser la plèbe et que de l’aveu même de Klaus Schw*b, cet antagonisme droite-gauche n’existe plus. Le président français Emmanuel Macron en est l’exemple même : « en même temps » quelques mesures pour contenter la droite et quelques mesures pour la gauche, mais en définitive, il détruit les partis historiques et défend avant tout un programme mondialiste supranational.


Dans quelle mesure Netanyahou, membre associé au forum économique mondial, va-t-il œuvrer au bien de sa population ? Va-t-il aller dans le sens des mondialistes ou va-t-il défendre les valeurs qu’il prône, de patriotisme et de défense d’Israël ?



Ces questions sont légitimes lorsqu’on se rappelle que Netanyahou était encore Premier ministre lors du lancement d’une campagne massive de vaccination Covid, avec contrôle des passeports verts (sanitaires) et surveillance numérique des contaminés…


( Interview de Netanyahou par le forum de Davos en 2021 pour vanter la campagne de vaccination israélienne, le rapprochement arabo-israélien et l'innovation technologique :


Israël est une terre de paradoxes : centre spirituel mondial, c’est aussi un centre mondial du transhumanisme et du développement technologique (si cher aux élites dont Schw*b).

Quelle bascule le pays va-t-il prendre sous l’impulsion de son Premier ministre ? Israël est à nouveau à la croisée des chemins. Espérons que les dirigeants sauront redresser la barre de ces derniers mois catastrophiques.


Les prochains mois seront intéressants à suivre…






Voici en complément une vidéo brillante du non-moins brillant Idriss Aberkane, sur ce qu'on pourrait appeler un aveuglement quasi-spirituel de la part des populations depuis 2020 :



D'autre part, voici également un article envoyé par un frère sur le nouveau premier ministre britannique, un Macron-bis adepte des monnaies numériques et de la surveillance numérique :



Ces compléments vous permettront de mieux cerner les enjeux évoqués dans nos colonnes depuis maintenant des mois et approfondir votre compréhension du projet diabolique.

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