Extraits tirés de l’ouvrage « Israël : un signe prophétique pour notre temps », de Jean-Marc Thobois (2014). En cette période où le monde regarde du côté de l’Afghanistan, retour sur un élément assez méconnu : les origines juives de plusieurs tribus afghanes.
« La quatrième année du roi Ezéchias, qui était la septième année d’Osée fils d’Ela, roi d’Israël, Shalmaneser, roi d’Assyrie, monta contre Samarie et il l’assiégea. Il la prit au bout de 3 ans, la sixième année d’Ezéchias. C’était la neuvième année d’Osée, roi d’Israël, que Samarie fut prise. Le roi d’Assyrie déporta les Israélites en Assyrie, il les conduisit à Halah et sur le Habor, fleuve de Gozan, ainsi que dans toutes les villes des Mèdes, parce qu’ils n’avaient pas écouté la voix de l’Eternel, leur Dieu. » (2 Rois 18 v 11)
Cet épisode nous rappelle qu’aujourd’hui, au moment où s’accomplit ce grand retour des ossements desséchés d’Israël (retour des Juifs sur leur terre), ce sont seulement deux tribus qui sont en train de revenir. Car nous avons perdu dix tribus, qui ne sont jamais revenues dans le pays promis, lorsque a eu lieu le premier retour d’exil en 535 av JC. De nombreux textes prophétiques annoncent pourtant de manière absolument claire, qu’au temps de la fin, toutes les tribus reviendront dans le pays promis.
Que nous dit la Parole de Dieu au sujet des tribus perdues ?
La première chose, c’est qu’elle les situe géographiquement, au-delà du fleuve Gozan. Un texte d’Esaïe au chapitre 34 va dans ce sens : « Je vous déporterai au-delà du fleuve ». Une ancienne traduction araméenne de ce texte ajoute : « Je vous déporterai au-delà du fleuve Sambatyon », qui est un fleuve légendaire dont le débit d’eau ne coule pas le shabbat. Selon la tradition juive, les tribus perdues resteront au-delà de ce fleuve jusqu’aux temps de la fin, où elles réapparaîtront.
(Pour en savoir davantage au sujet des dix tribus perdues, je vous invite à lire ou relire les articlesv de Keren Israël (n°40) ou le livre « Israël, signe prophétique pour notre temps », ou à écouter les enseignements sur ce sujet).
Le rabbin Avihaïl a fait des recherches précises au point de vue géographique et il a identifié ce fleuve de Gozan avec un fleuve qui s’appelle aujourd’hui Amoudria, qui est un fleuve qui sépare les républiques musulmanes de l’ex URSS que sont le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, avec des pays comme l’Afghanistan, le Pakistan, l’Inde et la Chine.
« Il les déporta à Hala sur le Habor ». Hala est le nom d’une ville moderne afghane, située au cœur du pays. Quant à Habor, ce serait la contraction d’une expression qui est employée aujourd’hui encore « Pesha Wah », c’est-à-dire « passe de Habor », et qui correspond à la ville afghane actuelle de Peshawar (à ne pas confondre avec la Peshawar pakistanaise...). Dans cette région, des tribus d'origine israélite vivaient dans une espèce d'autonomie au sein des populations musulmanes environnantes. Elles contrôlaient cette passe de Peshawar et prélevaient un tribut sur toutes les caravanes qui traversaient cette région.
Un universitaire s’est joint au rabbin Avihaïl pour l’épauler dans ses recherches. Il s’agit du professeur Avigdor Shachan, de l’université de Haïfa. Le professeur Shachan a retrouvé des textes anciens faisant mention de la déportation par le roi d’Assyrie des tribus juives de son royaume, dans une terre inhabitée à l’Est, au-delà d’un fleuve. Le professeur s'est rendu en Afghanistan et il a découvert des traces archéologiques indiscutables d'une présence israélite dans ce pays. C'était un pays désertique et montagneux dans lequel personne n'habitait. Cela veut dire quelque chose de stupéfiant : les fondateurs de l'Afghanistan moderne seraient issus des 10 tribus perdues d’Israël !
Quand on sait ce qu’est l’Afghanistan aujourd’hui, un des pays les plus anti-israéliens qui existent, des plus fanatiques au point de vue islamique, c'est quelque chose d'assez cocasse de savoir que beaucoup de ces gens ont en fait du sang israélite dans les veines !
Le rabbin Avihaïl, qui est marié avec une française, a pu, au moyen d'un passeport français, se rendre en Afghanistan. Il a été conduit à rencontrer une tribu dont on a beaucoup parlé dans tous les événements qui ont agité l'Afghanistan depuis quelques années maintenant : les Pathans /Pashtouns, de farouches guerriers.
Quand il est arrivé chez ces Pathans ou Pashtouns, il a été extrêmement surpris de ce qu'il a vu : sur chaque maison, des étoiles de David étaient sculptées, la plupart de ces gens portaient des noms hébreux, des inscriptions hébraïques étaient gravées sur chacune des maisons et notamment les noms des 10 tribus perdues. Entre eux, ils s'appelaient les « Bnei Ménashé », ce qui veut dire les fils de Ménashé (une des tribus). Ils avaient de très nombreuses coutumes bibliques comme, par exemple, le fait d'être circoncis le 8e jour et non pas à l'âge de 13 ans comme le sont tous les musulmans.
Ils respectaient le shabbat, la loi du lévirat (c'est à dire que le frère doit épouser la veuve d'un frère défunt), ils avaient des livres de prières, ils portaient des « peyots » (mèches de cheveux tombantes près des oreilles) et des « Tsitsits » (vêtements traditionnels juifs à franges) exactement comme les juifs ultra-orthodoxes que l'on voit dans le Méa shéarim, quartier ultra religieux de Jérusalem.
Les photos que le rabbin Avihaïl m'a montrées sont absolument stupéfiantes : on croirait voir des juifs ultra-orthodoxes ! Eux-mêmes disaient qu'ils appartenaient aux tribus perdues. Ils le savaient à travers leur histoire et quand le rabbin est arrivé là-bas, il a été reçu comme le Messie parce que ces gens disaient : « Nous attendions le temps où viendraient des envoyés d’Israël, pour nous dire que le moment de revenir dans notre pays est arrivé » !
J'étais dans une église de la région lyonnaise, il y a quelques mois de cela. J'ai parlé sur ce sujet et une famille de chrétiens pakistanais est venue me voir après la réunion. Ils m'ont dit : « Nous tenons à confirmer ce que vous venez de dire. Nous venons du Pakistan et nous habitions une région qui n'est pas loin de l'endroit où habitent les descendants de la tribu de Ménashé. Nous pouvons vous dire une chose c'est que tous les Pakistanais non juifs savent que ces gens-là sont descendants des 10 tribus d’Israël. Nous l'avons toujours su et c'est tellement une évidence qu’on les appelle même les « fils d’Israël » ».
« Selon notre tradition, le retour des 10 tribus perdues sera le dernier signe avant la rédemption, avant la venue du Messie. Et selon notre tradition, les hommes commenceront le travail mais c'est le Messie qui l’achèvera. Pendant que les tribus perdues seront en train de revenir, le Messie viendra. Nous ne savons pas quand mais nous savons qu’à partir du moment où le mouvement du retour des 10 tribus perdues sera enclenché, le Messie pourra venir à tout moment. », ajoute le rabbin Avihaïl.
Aujourd'hui, nous assistons à ce grand miracle du retour des 10 tribus perdues, conformément aux prophéties. Nous vivons des temps extraordinaires ! Les chrétiens pensaient que ces vieilles prophéties n'étaient pas réalisables mais la parole de Dieu s'accomplit à la lettre malgré les impossibilités des hommes.
Sujet de prière : prions pour nos frères et sœurs d’Afghanistan, qui vivent sous la pression et la persécution constante des islamistes afghans talibans.
Pour aller plus loin sur les tribus perdues : https://youtu.be/4hYgMhMyZxU enseignement de Jean-Marc Thobois.
bjr, tout cela peu nous troubler (evenements aux moyens orient plus précisement alliance des pays qui viendront sur ISRAEL ....),JESUS a dit vous entendrez parler de bruit de guerre , que vos coeurs ne se troublent pas , tout cela doit arriver ....il y a un accomplissement prophétique aussi dans le temps que DIEU qui est le maitre du temps control je vous joins ici une vidéo qui ma amener a réalisé que au dela de ce que peu voir nos yeux ,nous devons etre dans la foi ,aussi que malgré les evenements tout concours au bien de ceux qui aiment DIEU et garde sa parole et sa justice, que les propheties doivent s accomplir il n en est …