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La dictature en Israël ?


Nous y voici ! Non, bien sûr, il ne s’agit pas de l’entrée d’Israël dans une période de dictature de l’horrible droite, comme le présentent les médias occidentaux. Au contraire, l’ère de la dictature en Israël ! Cette dictature, c’est celle de la gauche sur l’ensemble des rouages du pays (législatif, exécutif et judiciaire) depuis 1995 et les fameuses lois d’Aharon Barak.


Hier, à la Knesset (parlement), la première phase du programme de la réforme a été adoptée par les députés à 64 contre 0. En effet, les députés de gauche et centristes ont quitté l’enceinte pour protester contre cette réforme.

Nous avons déjà évoqué ce sujet du pouvoir tout-puissant de la Cour suprême israélienne composée de personnes de gauche, non-élues, et qui se permet de retoquer certaines décisions du gouvernement lorsque celles-ci vont à l’encontre de son idéologie.



Depuis le printemps, le projet de la réforme judiciaire, mené par des élus de droite, a attiré les foudres de la gauche israélienne, soucieuse de conserver sa mainmise sur le pays, bien que battue dans les urnes depuis quasiment trois décennies.


On se souvient des grèves généralisées, au mois d’avril, qui avaient paralysé le pays et qui avaient fait craindre un embrasement de la situation dans la rue. Le projet avait alors été laissé de côté jusqu’à cet été, par la coalition gouvernementale, afin d’éviter les heurts et pour laisser du temps à la négociation.



Au milieu de l’été donc, aucun accord n’a été trouvé avec l’opposition. Conformément à ce qu’il avait annoncé, Netanyahou a relancé le processus de réforme afin de conserver sa coalition (menaces de l’aile droite de la coalition (Ben Gvir, Levin) de quitter ladite coalition et de ramener les Israéliens dans les urnes en cas de non-avancée sur le projet).


Des manifestations ont de nouveau eu lieu en Israël, hier soir, mais malgré la couverture médiatique internationale énorme des évènements, ces manifestations sont loin d’être massives dans le camp de l’opposition, si on les compare à celles des soutiens au projet de la réforme (environ 300 000 personnes, hier à Tel Aviv, pour soutenir la réforme).

Pour Nili Kupfer-Naouri : « C’est une première loi visant à restaurer l’équilibre des pouvoirs et mettre un frein à la Dictature de 15 juges cooptés, non élus, d’extrême gauche ».



Il faut bien comprendre que le pays entier est concerné par cette réforme. L’armée est une des institutions les plus touchées par l’antagonisme entre les pro et anti-réforme. En effet, beaucoup d’officiers supérieurs israéliens et de soldats, notamment dans l’armée de l’air, sont politiquement situés dans l’opposition (comprendre la gauche, pour faire simple).

Ainsi, devant l’avancée de la réforme hier, environ 10 000 réservistes de Tsahal ont mis fin à leur rattachement à la réserve. Ces « retraites » concerneraient quelques 500 pilotes de chasse et d’hélicoptères, ce qui est énorme pour une composante essentielle de l’armée israélienne.


Pour bien comprendre la gravité des évènements, certaines actions entreprises par des officiers supérieurs ou autres fonctionnaires haut placés relèvent de la trahison. En mars, certains officiers appelaient, par exemple, au meurtre du Premier Ministre !

Le pays est donc gravement déstabilisé par un manque d’unité nationale et de cohésion, alors que les menaces extérieures sont toujours bien présentes (Iran aidé par la Russie, USA qui s’éloignent d’Israël, l’Arabie Saoudite qui commence à renouer avec l’Iran et la Syrie…).



Quoi qu’il en soit, une première étape est franchie dans le rétablissement d’une démocratie plus saine en Israël, qui s’ajoute aussi au retour d’une coalition gouvernementale de droite, après deux années de troubles et de mesures fortement teintées de wokisme.



Je vous invite à lire le dernier « Shalom Israël » du pasteur Fruhinsholz, qui habite en Israël, qui rentre un peu plus en détails sur ce sujet de la réforme judiciaire et qui fait aussi ressortir certains détails fort intéressants concernant la cour suprême, notamment ses origines maçonniques.



« J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes,

pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.

Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,

qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes,

Jésus Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. »

(1 Timothée 2, v 1-6 )



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