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Que faut-il penser des différents systèmes eschatologiques ?

Dernière mise à jour : 26 avr. 2023

L'eschatologie est la science des choses dernières. De l'avis de tous les spécialistes, c'est une science difficile. De ce fait, il existe notamment dans le monde évangélique de nombreux systèmes eschatologiques (apocalyptiques) qui parfois, s'opposent entre eux. De telle sorte que beaucoup s'interrogent et se demandent : « De tous ces systèmes, lequel est le bon ? ».

D'autant que ces divergences de vue entre les tenants des différents systèmes provoquent souvent d'âpres controverses et polémiques. Comment se retrouver dans ce labyrinthe ?



1- La Bible n'est pas le produit de la pensée occidentale rationnelle, systématique et logique.

En d'autres termes, la Bible ne nous donne aucun système, notamment dans le domaine de l'eschatologie, ce qui d'ailleurs, est à l'origine de la confusion qui règne dans ces domaines.

La Bible ne nous donne qu'un certain nombre de flashs sur les réalités dernières, lesquels sont insuffisants pour créer un système cohérent, car la Bible n'a pas pour but de nous permettre l'élaboration d'un tel système, mais de nous donner les points de repère afin de nous situer comme le dit l'apôtre Pierre : « La prophétie est une lampe qui brûle dans un lieu obscur jusqu'à ce que vienne la pleine lumière ».

Une lampe à l'époque est une lampe à huile donnant une lumière très ténue qui permettait à peine de discerner les contours des objets.



2 – Les occidentaux que nous sommes par contre, de par leur formation gréco-romaine et cartésienne, veulent tout mettre en équation, tout rationaliser, tout comprendre. Comme le disait un chrétien grec orthodoxe : « Vous les occidentaux, vous ne laissez aucune place au mystère dans votre compréhension de la Bible ».

C'est particulièrement le cas dans le domaine de l'eschatologie où l'on établit « chartes, systèmes et théories diverses... », qui, bien évidemment, se contredisent entre elles.



3 – Or, dans le domaine de l'eschatologie plus que dans n'importe quel autre, la Bible ne cesse de faire appel au « mystère », « sod », en hébreu, c'est à dire « secret ». C'est ce qui apparaît notamment dans la première des apocalypses bibliques : le livre de Daniel.

Daniel 2 verset 28 : « Il y a dans le ciel un Dieu qui révèle les mystères et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera à la fin des temps ».

Daniel 12 verset 4 : « Toi Daniel, tiens secrètes ces paroles et SCELLE le livre jusqu'au temps de la fin, beaucoup alors le liront et la connaissance augmentera ».

Daniel 12 verset 8 : Daniel avoue ne pas comprendre le sens de ce qui lui a été révélé ! Et quand il s'en ouvre à l'ange, ce dernier lui répond : « Va Daniel, car ces paroles seront SECRETES et SCELLEES jusqu'au temps de la fin et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront ».


Autrement dit, l'ange déclare à Daniel en substance qu'il est vain de vouloir chercher à comprendre les mystères jusqu'au temps fixé par Dieu, qui, quand cela sera nécessaire pour les élus, donnera à des Sages la compréhension dont les justes auront besoin dans ces temps-là, pour adapter leur conduite, en conséquence de leur salut.


C'est aussi la raison pour laquelle Jésus parle en paraboles. Comme chez les Sages, les paraboles de Jésus sont de petites apocalypses : la parabole est toujours en rapport avec les choses dernières ; la venue du Royaume, le Jugement dernier, la rétribution après la mort, d'où le nom « Paraboles du Royaume » que les exégètes donnent à nombre de paraboles de Jésus qui commencent par cette expression : « Le Royaume des cieux est semblable à... ».



En Matthieu 13, les disciples interrogent Jésus et lui demandent pourquoi il parle en paraboles et Jésus répond en substance que « c'est afin que la foule ne comprenne pas, car ces choses concernent la venue du Royaume » et comme tout ce qui touche aux fins dernières, elles doivent être enveloppées de mystère, afin que comme l'a dit Daniel dans les textes cités plus haut, la majorité des auditeurs ne comprennent pas, parce que la compréhension de ces mystères n'est révélée qu'aux élus, c'est pourquoi Jésus déclare : « Heureux sont vos yeux par ce qu'ils voient, vos oreilles par ce qu'elles entendent. En vérité, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont pas entendu." ( allusion à la question de Daniel à l'ange : « J'entendis, mais je ne compris pas ») Matthieu 13 verset 16. Car plus haut Jésus déclare : « Il vous a été donné de connaître les mystères du Royaume des cieux et à eux cela ne leur a pas été donné » (verset 11).


On retrouve aussi cette même idée dans le grand discours apocalyptique de Jésus, dont nous avons 3 versions dans Matthieu 24, 25 - Marc 13 – et Luc 21.

Dans Matthieu 24, v 15 et Marc 13 v 14, Jésus fait allusion à « l 'abomination et la désolation, dont a parlé le prophète Daniel », avec cette incise, « Que celui qui lit comprenne ! ». Ce qui est une allusion à la parole de Daniel, citée plus haut. Seuls les sages comprendront.

Cette incise que Luc omet, attire l'attention du lecteur sur des incongruités grammaticales qui caractérisent l'expression « l'abomination et la désolation ». Pour les Sages d'Israël, ce type d'incongruité contient un mystère relatif aux temps messianiques, qui ne deviendra compréhensible qu'à l'heure voulue par Dieu.


On notera que dans ce discours eschatologique prononcé sur le Mont des oliviers, Jésus donne aux disciples de nombreux détails concernant ce qui se passera de leur vivant, lors de la prise de Jérusalem en 70, y compris de nombreuses recommandations pratiques (fuir de Jérusalem, si on en est loin de ne pas chercher à y revenir prendre ses affaires etc.).

Par contre, il reste beaucoup plus vague quand il s'agit des choses « ultimes », se contentant de mettre en garde ses disciples sur ce qui pourrait être pris comme « signe » et qui ne le sera pas (catastrophes diverses...) coupant ainsi court à toutes les spéculations eschatologiques, qui, d'ailleurs ne cessent de resurgir de nos jours !


L'idée d'un « mystère » réapparaît chez Paul en 1 Corinthiens 15 verset 51, en relation avec « l'enlèvement » qui aura lieu « à la dernière trompette ». On retrouve aussi cette idée en Apocalypse 10 verset 7 »,« ... mais qu'au jour de la voix du 7ème ange, quand il s'apprêterait à sonner de la trompette, alors le mystère de Dieu s'accomplirait comme il en avait annoncé la bonne nouvelle à ses serviteurs les prophètes ».


En arrière-plan à ces deux textes se trouve une tradition juive, selon laquelle le rassemblement des exilés et la résurrection des morts seraient annoncés au son de la trompette (voir ce que l'on appelle la petite apocalypse d'Esaïe, chapitres 24 à 27 : « En ce jour-là on sonnera du grand shofar, alors reviendront ceux qui étaient perdus dans le pays d'Assyrie et dispersés au pays d'Egypte ». Esaïe 27 verset 13.)


On notera aussi que dans le rituel de Kippour, le jour des expiations, on sonne 7 fois du shofar, et que le septième shofar symbolise celui qui sera sonné par l'ange Gabriel au dernier jour pour annoncer la résurrection des morts et le Jugement dernier .

Le livre de l'Apocalypse est truffé d'allusions à des « mystères » : 1 verset 20 - 13 verset 18 (allusion à Daniel 12) - 14 verset 3 - 17 verset 7 - 10 versets 4 à 7 etc...

Ce qui montre qu'il y a dans le livre de l'Apocalypse de nombreux passages difficiles à comprendre et que par conséquent, vouloir systématiser ce livre est particulièrement hasardeux.



4 – Les contacts que j'ai eus depuis plus de 50 ans avec le peuple d'Israël et les études que j'ai pu y effectuer, ont montré à quel point le Nouveau Testament est sous-tendu par la tradition juive et que si l'on ne connaît pas cette tradition, il y a toute une dimension du Nouveau Testament qui nous échappe complètement. Ce dernier est né dans l'environnement culturel juif de la fin de l'époque du deuxième Temple, comme s'accordent à le reconnaître la plupart des spécialistes, notamment depuis la découverte des textes de Qumran.

Cette remarque est encore plus vraie en ce qui concerne l'eschatologie du Nouveau Testament. Cette dernière est quasi incompréhensible sans le recours à une tradition qui est née et qui s'est développée depuis le retour de l'exil, jusqu'à la fin de l'époque du deuxième Temple.

Or, jamais cette tradition n'a établi de « système », n'a fixé de calendrier eschatologique comme on l'a fait en Occident et je n'ai jamais retrouvé au cours de mes études en Israël, rien qui ressemble de loin ou de près, aux systèmes eschatologiques dont les évangéliques sont friands. Cela vaut également pour l'eschatologie des premiers chrétiens, surtout des judéo-chrétiens.


Des études récentes ont permis de mettre en évidence ce qu'était la foi des judéo-chrétiens, notamment dans le domaine de l'eschatologie, là-aussi il n'y a rien qui ressemble, ni de près, ni de loin aux différents « systèmes évangéliques » (voir l'ouvrage monumental d'Oscar Skarsaune et Reidar Hvalvik: « Jewish beliveres in Jesus »).

Cette remarque vaut également pour les premières générations des Pères de l'Eglise, notamment ceux que l'on appelle les « apologètes ».



LE SYSTEME DISPENSATIONALISTE


C'est le plus élaboré et le plus répandu des systèmes apocalyptiques.



On le doit à John Nelson Darby et C. Scofield qui l'ont popularisé en milieu évangélique où jusque dans les années 60 du siècle dernier il était la référence obligée de la majorité des évangéliques en matière d'eschatologie. Ces deux théologiens n'en étaient pas les promoteurs, ils l'avaient repris d'un jésuite catholique qui le tenait d'une jeune fille qui en aurait eu la révélation au XVIème siècle.


Petit à petit, cette soi-disant révélation avait pénétré les milieux de la Réforme, notamment en Ecosse, puis en Grande-Bretagne toute entière.





Le « dispensationalisme » enseigne qu'il existe entre la soixante neuvième et la soixante dixième semaine de Daniel ( Daniel 9 verset 26-27) une période de temps indéterminé appelée « Parenthèse de l'Eglise ».

La ruine de Jérusalem en 70 qui met fin à l'existence nationale d'Israël fait que l'accomplissement des prophéties s'arrête puisque selon Darby, la prophétie ne s'intéresse qu'à Israël.

Cette hypothèse ingénieuse, mais non scripturaire, puisque dans le texte de Daniel 9, les 70 semaines font un tout, soit 490 ans, permet d'expliquer les retards de la Parousie.


Cette « parenthèse » de l'Eglise prendra fin avec ce que nos auteurs appellent « L'enlèvement de l'Eglise » (terme qui n'apparait nulle part dans le Nouveau Testament), on trouve seulement en I Thess. 4 verset 17 l'expression: « Au son de la trompette de Dieu, les morts en Christ ressusciteront en premier lieu...et les vivants seront ensemble enlevés avec eux à la rencontre du Seigneur ». Le mot que le Nouveau Testament emploie pour désigner cet évènement est le mot « RASSEMBLEMENT » ou « REUNION ».

Quoiqu'il en soit, selon la théorie dispensationaliste, cet « enlèvement de l'Eglise », lèvera l'obstacle qui, selon 2 Thess. 2 verset 6 à 8, empêche l'apparition de l'antichrist. Dès lors apparaîtra ce dernier et alors, l'histoire prophétique qui s'est interrompue à la ruine de Jérusalem en 70, reprendra et notamment la dernière semaine de Daniel 9 verset 7 et 8 se déroulera.


Cette dernière semaine est appelée par nos auteurs: « Grande tribulation » . Pendant ces 7 ans, où règnera sur toute la terre une détresse indicible, les chrétiens qui n'auront pas été dignes d'avoir part à l'enlèvement auront une « deuxième chance » d'être sauvés, à condition d'accepter d'être martyrisés par l'antichrist.

Selon nos auteurs, cette grande tribulation de 7 ans correspondrait avec le livre de l'Apocalypse.

Notons que cette théorie connait plusieurs variantes.

– Les « pré-tribulationistes » qui situent l'enlèvement au début de la tribulation.

– Les « post-tribulationistes » qui le situent à la fin de ces mêmes 7 ans.

– Ceux qui situent l'enlèvement au milieu de la tribulation.


On le voit, tout cela est complexe et bien souvent confus, ce qui donne lieu à ces différentes écoles. Le mérite de cette théorie est d'avoir réhabilité en milieu évangélique l'espérance du retour de Jésus, que les grandes églises avaient pratiquement renvoyé aux calendes grecques.

Pour la première fois, le dispensationalisme a fourni une grille de lecture acceptable des évènements de la fin par tous ceux qui croyaient à l'inspiration plénière des Ecritures.


Le dispensationalisme a aussi contribué à réhabiliter la doctrine du millénium, qui avait été éliminée de la théologie des grandes églises dès les tous premiers siècles du Christianisme.

Enfin, le dispensationalisme a contribué à réintégrer Israël comme élément-clé des évènements de la fin.

LES LIMITES DU DISPENSATIONALISME


Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui considèrent que le dispensationalisme dans la forme qu'avaient élaborée ses promoteurs, Darby et Scofield, a fait faillite.

Comme nous l'avons précisé plus haut, la césure entre la soixante-neuvième et la soixante-dixième semaine de Daniel est un rattrapage arbitraire pour rendre cohérente une prophétie, qui, autrement, resterait obscure, puisque le Messie n'est pas venu 490 ans après Daniel. Comment expliquer ce mystère ? Par un mystère justement ! Nous nous refusons à donner une explication rationnelle de ce qui est « caché ». Il est clair que nul ne devient dispensationaliste parce qu'il lit la Bible, mais parce qu'il lit Darby !



C'est un système étranger à la mentalité hébraïque. Selon ce système, si l'on peut déterminer le point de départ des 7 ans, on peut donner une date au retour de Jésus. Or, ce dernier nous interdit toute spéculation au sujet d'une telle date, « Nul ne sait ni le jour, ni l'heure... ».

D'autre part, selon la logique de Darby, les 7 ans, et par conséquent l'enlèvement, commencent à se dérouler à partir du moment où Israël revient dans son pays, ce qui fut le cas en 1948. Logiquement, Jésus aurait dû être de retour en 1955 au plus tard !


En pareil cas, on fait ce que font toutes les « sectes apocalyptiques », notamment les Témoins de Jéhova : on réinterprète ! On déclara donc que les 7 ans n'étaient pas à compter à partir de la proclamation de l'Etat d'Israël, mais à partir du moment où Israël retrouverait la souveraineté sur Jérusalem qui, selon Jésus aurait alors cessé « d'être foulée par les Nations ». Cet événement se produisit le 7 juin 1967. Il nous souvient que d'aucuns, à cette époque, déclaraient que Jésus serait revenu pour 1974...


Ce lamentable échec des prédictions des dispensationalistes provoque alors le doute chez certains évangéliques, en sorte que depuis cette époque, l'eschatologie évangélique est en crise. Si d'aucuns s'en tiennent mordicus au système dispensationaliste, envers et contre tout, nombre d'évangéliques ont versé dans « l'a-millénarisme » ( négation du millénium) – c'est le cas de la plupart des facultés et instituts de formation théologique évangéliques – ou dans le post-millénarisme, qui enseigne que c'est aux chrétiens d'établir le règne de Dieu sur terre, ce que nous serions en passe de réussir, grâce aux moyens technologiques modernes. Ce qui est le cas, par exemple, du mouvement d'Outre-Atlantique : « The kingdom now » ( Le Royaume maintenant).


En bref, on bascule d'un extrême à l'autre.

Chez les évangéliques a-millénaristes, on estime qu'on ne peut être « millénaristes » sans être « dispensationalistes ».

Or, le peuple d'Israël est « millénariste », mais non « dispensationaliste », comme le dit le Nouveau Testament (voir plus haut).

C'est aussi pour cette raison que les a-millénaristes deviennent « anti-sionistes » puisqu'à leur tour, ils érigent un système où Israël n'a plus de place.



DES ANATHEMES INACCEPTABLES


Ce qu'il y a de plus déplorable dans ce débat qui devrait rester au plan d'un débat d'idées, c'est qu'il provoque des passions qui, à leur tour, suscitent des anathèmes. Ainsi, les « post-tribulationistes » accusent d'hérésie les « pré-tribulationistes » et vice versa.

Certains ont même été exclus de leur union d'églises parce qu'ils avaient cessé de croire à la théorie officielle de leur mouvement en matière d'eschatologie, ce qui a été considéré par leurs autorités comme une faute doctrinale gravissime !


Or, nous sommes là en face de théories humaines.

La polarisation sur des débats aussi insignifiants que ces questions relatives à l'enlèvement pré ou post tribulationiste risque de nous faire passer à côté de l'essentiel, à savoir : ETRE prêt POUR L'EVENEMENT. Comme nous l'avons dit plus haut, l'enseignement du Nouveau Testament, sur les choses dernières, est de la plus extrême sobriété, notamment en ce qui concerne le QUAND et le COMMENT de la fin (cela vaut aussi pour l'Apocalypse).

« Ce n'est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité » Actes 1 verset 7.

Comme le notait le regretté Professer Flusser, titulaire de la chaire de Nouveau Testament à l'Université hébraïque de Jérusalem : « Le Nouveau Testament cite à de nombreuses reprises cette phrase : « Il viendra comme un voleur dans la nuit ». On trouve cette phrase dans la bouche de Jésus (Matthieu 24 verset 43), sous la plume de Paul (I Thess. 5 verset 4), chez Jacques, dans le livre de l'Apocalypse et chez Pierre.


Le fait, comme le notait David Flusser, que cette phrase revienne aussi souvent, citée par des auteurs aussi divers montre qu'il s'agissait d'un enseignement essentiel de la catéchèse que l'on donnait à ceux qui se tournaient vers le Christianisme. Tel était l'essentiel selon lui, de l'eschatologie de l'Eglise ancienne, où le retour de Jésus prendrait tout le monde par surprise, les justes et les injustes. Ce qui ferait la différence, c'est que les uns seraient prêts et les autres ne le seraient pas. Et la conclusion est toujours la même : « Puisque vous ne savez ni le jour ni l'heure, « VEILLEZ, AFIN D'ETRE PRETS EN TOUT TEMPS ».

Selon le professeur Flusser, le comment du retour de Jésus est l'aspect le plus difficile du Nouveau Testament et il ajoutait : « Jésus l'a voulu ainsi, pour que les siens soient prêts en tout temps ! ».


Face à cet essentiel, nos petites querelles mesquines sur les différents systèmes eschatologiques, ont besoin d'être grandement relativisées. En terminant, nous voulons citer cette phrase d'un des plus grands Sages d'Israël, Hillel l'ancien, qui vivait quelques décennies avant Jésus et qui disait : « Pour ce qui concerne les controverses au sujet des choses du ciel, c'est Dieu qui dira le dernier mot au dernier jour », ainsi tu ne peux être sûr d'avoir raison. Tu as certes le droit de défendre ton point de vue et si tu en es persuadé, de le soutenir face à tes opposants, « mais que cela n'entraîne pas des tensions telles que tu en viennes à te séparer de la communauté. »


Face à la situation tragique de notre monde, il y a mieux à faire qu'à spéculer sur des points que Dieu a volontairement laissés dans l'ombre, pour s 'unir afin que son peuple soit prêt pour le recevoir, qu'Il vienne, comme le dit Jésus, le matin, le midi ou le soir, on pourrait dire qu'il vienne selon le schéma « pré » tribulationiste, ou « post » tribulationiste, ou plus certainement d'une manière totalement imprévue, ce qui compte c'est que son Eglise soit PRETE !


Pour ma part, je n'appartiens à aucun système et ne cherche pas à en élaborer aucun. Je ne condamne pas non plus, bien sûr, ceux qui pensent devoir se rattacher à l'un d'entre eux.

Pour le reste, Dieu révèlera en son temps ce que nous aurons besoin de savoir, si nous restons à son écoute. En attendant, ne nous jugeons pas les uns les autres sur des théories humaines .


« NE JUGEZ DE RIEN AVANT LE TEMPS ! »




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