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Dieu protège l'œuvre de Tsédaka

Dieu a, à plusieurs reprises, étendu sa main pour protéger de manière extraordinaire, les bénévoles et les résidents des différentes maisons de l'œuvre.


Le pays d'Israël connaît périodiquement des crises graves. La première d'entre elles fut pour les responsables de Tsédaka la guerre du Golfe en 1991. Israël subit le tir de 49 missiles Scud qui produisirent d'énormes dégâts pour seulement un seul décès. Hans Bayer déclarait plus tard : "dès le début de la guerre, l'ambassade d'Allemagne envoya à tous ces ressortissants une lettre leur enjoignant de quitter le pays le plus rapidement possible. J'ai réuni les volontaires, je leur ai lu la lettre et je leur ai dit qu'ils fassent ce qu'ils veulent. Pour notre part, nous allions rester ici. Après 30 années durant lesquelles nous avions clamé notre amour pour Israël, nous n'allions pas quitter le pays au premier danger."

La plupart des volontaires est resté. Et Dieu a protégé.



La deuxième guerre du Liban en 2006 fut une seconde crise importante, car du fait de la proximité de la frontière (moins de 10km), les deux maisons furent prises sous le terrible feu des katiouchas. La maison de Shavei Tsion dut annuler tous ses programmes et fermer ses portes, mais la maison de retraite de Maalot a continué à fonctionner malgré les alertes quotidiennes.

Judith, une volontaire, est arrivée à Maalot le jour où la guerre a commencé. Elle déclare : "Je remercie Dieu que nous n'ayons pas été frappés par les roquettes, même si beaucoup ont atterri à proximité. Nous avons souvent entendu les explosions et senti la fumée. Mais nous avons considéré cela comme une réponse de Dieu à nos prières pour la protection de la maison."


Alors que nous étions dans le bunker souterrain, Hans Bayer me racontait : "Durant les quatre semaines de la guerre, nous avons dû vivre ici avec tous nos pensionnaires. Ce furent quatre semaines terriblement éprouvantes."



Une roquette explose devant la cuisine de la maison Beit El



Mais c'est en dehors d'une période de guerre que la protection de Dieu a été la plus extraordinaire. Ce 22 août 2013, 42 résidents sont présents dans la maison de Beit El à Shavei Tzion. Il est 16 : 30 et un goûter vient d'être servi dans le réfectoire. Les pensionnaires sortent et sont pour la plupart dans le hall d'accueil. Certains sont déjà dans le jardin, assis sur des chaises en plastique.

Soudain, l'alarme retentit comme elle vient de le faire quelques dizaines de minutes plus tôt dans la région du Mont Thabor. Shmuel Bayer ordonne à tous, volontaires et pensionnaires, de se rendre dans les abris. Les gens ont eu tout juste le temps d'entrer dans les pièces blindées, que tout à coup une énorme explosion retentit et fait vibrer les murs et le mobilier à plus d'une centaine de mètres à la ronde. Une roquette katioucha vient de s'écraser dans la cour à un mètre du mur de la réserve, libérant une quantité importante de redoutables boulons et autres billes d'acier placés à dessein dans la roquette.

Les vitres volent en éclats, et sous la puissance de l'explosion, une quantité importante de billes d'acier traverse le mur de parpaings de la réserve, souffle la porte, produisant un dégât considérable dans la pièce parmi les denrées stockées, traversant les frigos, éventrant les étagères... Les deux véhicules de la maison également criblés sont rendus complètement inutilisables. En face de la cuisine, l'explosion a déplacé plusieurs rangées de tuiles du toit de la laverie.


Et par miracle, personne n'a été blessé. Plusieurs chaises en plastique dans le jardin sur lesquelles étaient assis des pensionnaires quelques secondes plus tôt, ont été criblées par les billes en acier. Les voisins, la police, l'armée, les journalistes, la télé sont arrivés rapidement sur les lieux pour constater l'ampleur du miracle. A quelques secondes près, l'explosion aurait pu faucher des dizaines de personnes.


"Le plus émouvant, raconte Shmuel, c'est qu'aucun résident n'a désiré quitter les lieux pour retourner chez lui. Puisque Dieu vous protège, nous sommes plus en sécurité ici que chez nous, ont-ils déclaré. Et comme nous étions occupés avec eux, les voisins ont commencé à arriver avec des balais, des sauts, des outils, ils ont commencé à travailler, même les enfants. C'était incroyable ! "Vous nous avez aidés pendant la guerre du Golfe, nous ont-ils dit, alors aujourd'hui c'est à nous de le faire pour vous."

Des dizaines de personnes sont venues travailler dans la cour, dans le bâtiment, des femmes faisaient cuire des gâteaux malgré le fait que c'était un shabbat. C'était très émouvant ! L'armée est arrivée avec un tractopelle pour enlever la tête de la roquette enfoncée à plus d'un mètre sous terre. Les dégâts ont été considérables mais c'est un grand miracle car personne n'a été blessé, et nous en sommes immensément reconnaissants à Dieu !"


Article publié en mars 2016

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